Avant-propos : Cette méthode fait suite à celle de Sildoenfein. Il a le premier formalisé des outils pour garantir une inclusivité dans ses parties, il a rendu public ces outils sur le forum des Ateliers Imaginaires. Je l'en remercie. La discussion qui s'en est suivie m'a incité à mettre en forme mon point de vue et à créer cet article.
Pour les plus pressés, l'outil est téléchargeable ici. Pour le mode d'emploi, voir partie "Mode d'emploi". Pour un meilleur confort de lecture, vous pouvez télécharger l'article au format PDF.
Table des matières
- Introduction
- Les critères de l'inclusivité
- Les limites de l'inclusivité
- La méthode Brisecous
- L'outil et son mode d'emploi
Introduction
L'inclusivité est le fait d'impliquer dans la société l'ensemble des individus, sans discrimination de sexe, de préférences sexuelles, d'identités de genre, de handicaps, de couleur de peau, de religion ou d'origine ethnique. En jeu de rôle, l'inclusivité se traduit par le fait d'intégrer ces différentes constituantes dans l'univers du jeu.
L'inclusivité en JDR a 2 objectifs :
- La lutte contre les préjugés et les discriminations
- L'enrichichissement de l'univers du jeu, en évitant la discrimination inconsciente que nous faisons tous (par exemple, avec un excès de PNJ* masculins hétérosexuels blancs). *PNJ : Personnage non joueur
Les critères de l'inclusivité
Afin de parvenir à une meilleure inclusivité dans nos parties de JDR, on peut se baser sur plusieurs critères :
- Le critère de présence permet de définir si une catégorie sociale est présente dans le jeu. Par exemple : y a-t-il un homosexuel parmi les PNJ ?
- Le critère quantitatif consiste à définir si chaque catégorie sociale est suffisamment bien représentée, en termes de nombre d'individus. On peut appliquer à ce critère plusieurs méthodes :
- La méthode proportionnelle : chaque catégorie est représentée en fonction de ses proportions dans la société réelle. Par exemple : 5% d'homosexuels.
- La méthode égalitaire : chaque catégorie est représentée à parts égales
- La méthode de sur-représentation : par compensation par rapport à la discrimination que peuvent subir certaines catégories, elle sont présentes dans le jeu dans une proportion plus importante que dans la réalité
- Le critère qualitatif consiste à mesurer non pas le nombre d'individus de chaque catégorie sociale, mais l'importance que chaque catégorie sociale prend dans l'histoire. Par exemple : l'homosexuel est un PNJ central de l'histoire.
- Le critère du stéréotype consiste à mesurer la manière dont le personnage est présenté dans l'histoire, de manière à lutter contre le stéréotype qu'il véhicule. Par exemple : le personnage homosexuel est un père de famille responsable dans le jeu. Pour être efficace, le critère du stéréotype doit donc s'appuyer sur une liste de stéréotypes.
- Le critère d'empathie consiste à créer chez les joueurs un sentiment fort d'identification à un personnage appartenant à une certaine catégorie sociale, à créer chez le joueur une émotion et une compassion pour les problèmes vécus par le personnage.
Les limites de l'inclusivité
La première limite de l'inclusivité, c'est le temps de préparation de la partie. Il est plus facile de prendre en compte de nombreux critères favorisant l'inclusivité, lorsque les PNJ ont été longuement conçus dans cet objectif. Lors d'une partie improvisée, la préparation est presque nulle ; le Meneur de Jeu et les joueurs doivent réagir très rapidement, notamment lorsqu'ils improvisent un PNJ.
La deuxième limite de l'inclusivité, c'est l'ignorance. Lorsqu'on ignore les problématiques d'une catégorie sociale, voire l'existence même de cette catégorie sociale, il est difficile de corriger des préjugés.
La troisième limite de l'inclusivité, c'est le préjugé. Nous fréquentons souvent des gens issus de la même catégorie sociale que nous. Nous finissons par considérer cette catégorie sociale comme une norme, ce qui fausse l'idée que nous nous faisons de la société dans son ensemble. Ce préjugé prend la forme de croyances : exagération de l'importance de la catégorie sociale à laquelle nous appartenons, image déformée des autres catégories sociales, en leur associant des torts ou des défauts imaginaires. Ces préjugés nous impactent tous, pas seulement l'homme blanc hétérosexuel. Si vous ne vous sentez pas concerné, c'est que vous l'êtes au plus haut point.
La quatrième limite de l'inclusivité, c'est la catégorisation. Le fait de définir des catégories sociales, de ranger les gens dans des cases en fonction de leur âge, de leur taille ou de leur couleur de peau, c'est déjà une discrimination, même sans préjugé. Le meilleur moyen d'atteindre l'inclusivité est de lutter contre ces catégories. Cela demande un long travail de réflexion et d'introspection.
La cinquième limite de l'inclusivité, c'est la limite de la fiction. La fiction (l'histoire racontée par les joueurs) a une certaine durée (la durée de la partie) et contient un nombre limité d'éléments (personnages, quêtes, lieux, scènes, situations, objets...). Il est impossible de résoudre toutes les injustices sociales dans une seule partie et l'inclusivité est toujours partielle, imparfaite.
La sixième limite de l'inclusivité, c'est nous. Nous sommes tous différents. Nous venons tous de catégories sociales différentes. Nous sommes tous sensibles à des sujets différents, nous avons tous des préjugés différents. Nous jouons tous au jeu de rôle différemment. Nous avons tous des attentes en matière d'inclusivité différentes. La méthode qui me convient n'est pas forcément celle qui te conviendra à toi, cher lecteur.
Ne cherchons pas à faire disparaître ces limites, c'est impossibe ; acceptons-les comme faisant partie de nous. Le jeu de rôle est avant tout un loisir, un jeu. Nous n'avons jamais assez de temps pour préparer la partie, nous n'avons pas forcément envie de nous renseigner en détails sur tous les handicaps, sur l'ensemble des orientations et identités sexuelles. Nous aurons toujours des préjugés, quels que soient nos efforts pour nous débarrasser des plus imbéciles d'entre eux. Nous catégoriserons toujours. Prenons du recul et agissons à notre échelle.
Une méthode d'inclusivité efficace doit donc améliorer l'inclusivité à travers un outil simple et pratique. Elle ne doit pas rechercher l'inclusivité idéale, inatteignable, qui nécessiterait un outil extrêmement complexe.
La méthode Brisecous
Afin que cet outil soit le plus pratique possible, je me suis imposé 3 contraintes :
- Il doit tenir sur une page
- Il doit être utilisable par tout le monde
- Il doit nécessiter le moins d'actions possible pour être utilisé
J'ai choisi d'axer ma méthode sur 3 critères principaux :
- Le critère qualitatif
- Le critère du stéréotype
- Le critère d'empathie
J'estime que le critère quantitatif n'est pas la bonne approche, cela alourdirait la méthode et ça ne modifie pas les préjugés (exemple caricatural : 50% de femmes au foyer dans un jeu). Selon moi, le but est avant tout que le joueur accepte de ne point porter de jugement, qu'il change sa vision des choses, qu'il porte un regard bienveillant et positif sur les minorités et les différences. L'ignorance ne nuit pas, le jugement est en revanche source de beaucoup de souffrances pour celui qui est ainsi rejeté.
Le critère du stéréotype nécessite de lister les préjugés sur certaines catégories sociales. Comme une telle liste peut être considérée comme discriminante, voire insultante, j'ai choisi de créer des anti-stéréotypes positifs à intégrer au jeu.
Liste d'anti-stéréotypes non exhaustive :
- Cette femme a un rôle de chef
- Cet homosexuel est un père de famille responsable
- Ce(tte) noir(e) a une thèse de doctorat en physique quantique
- Cette personnalité politique est honnête et il agit par conviction
- Cet adolescent(e) réfléchit beaucoup et s'intéresse à beaucoup de choses
- Cet handicapé(e) a un emploi utile et haut placé
- etc...
Ces anti-stéréotypes sont également discriminants en soi. J'ai finalement décidé de ne pas fournir de liste. A chacun de prendre du recul sur ses préjugés et de créer ses anti-stéréotypes.
Le critère qualitatif nécessite de définir l'importance du personnage dans la fiction :
- Personnage central. Il a un rôle majeur dans l'une des intrigues principales du scénario ou de la partie, il accompagne souvent les joueurs.
- Personnage secondaire récurrent. Il revient souvent dans l'entourage des joueurs et il est lié à plusieurs quêtes ou intrigues
- Personnage secondaire. Les joueurs l'approchent de près mais ne seront pas amenés à le rencontrer à nouveau, ou rarement.
- Elément du décor. Il fait partie de la foule des personnages, c'est le personnage qui se résume à un nom, à un métier et éventuellement à une ou deux particularités physiques. Comme je ne me préoccupe pas de l'aspect quantitatif, je ne prendrai pas en compte ce 4e choix.
Partant du constat des limites de l'inclusivité (voir partie précédente), j'ai simplifié les différentes catégories sociales afin de rendre l'outil plus léger d'utilisation. Il est impossible d'intégrer toutes les minorités à un tel outil. Ma grille d'analyse est plus générale que ce que propose Sildoenfein, elle me semble suffisante pour atteindre ses objectifs (garantir un paysage de PNJ variés et le respect des minorités).
L'outil et son mode d'emploi
Cet outil vous permet de connaître la diversité des personnages et de leurs particularités au sein de la partie. Il permet également de sensibiliser les joueurs aux discriminations subies par les minorités. C'est un outil global. Il ne s'agit pas d'une fiche de PNJ. Cet outil ne garantit pas une inclusivité parfaite, il propose d'améliorer l'inclusivité en étant simple d'utilisation, clé-en-main et utilisable par tous.
L'outil est téléchargeable ici.
Je vous transmets également les deux outils proposés par Sildoenfein pour gérer l'inclusivité : ici et ici. A vous de choisir l'outil qui vous convient le mieux.
Cet outil est 3-en-1. Il prend la forme d'une feuille A4 que vous pouvez librement utiliser dans le cadre privé, lors de vos parties par exemple. Il est conçu pour être rapide d'utilisation et modulaire. Il contient 3 modules :
- Le contrôleur de diversité permet de vérifier la visibilité de chaque catégorie sociale au sein de la partie. Lorsque vous créez un PNJ, notez 1 chiffre compris entre 1 et 3, dans 1 case pour définir les informations suivantes :
- La classe d'âge du personnage
- Son sexe
- Son orientation sexuelle et/ou identité de genre
- Sa couleur de peau
- Son importance au sein de l'histoire, définie par le chiffre noté (3 = personnage central, 2 = personnage récurrent, 1 = personnage secondaire)
- Vous pouvez également attribuer des handicaps physiques ou mentaux en rayant le handicap choisi dans la liste
- Les anti-stéréotypes vous permettent de lutter contre un stéréotype affectant une catégorie sociale (voir exemple sur l'outil). Créez un PNJ possédant cet anti-stéréotype pour lutter contre les préjugés les plus fréquents. Notez l'importance du PNJ dans la case (3, 2, 1) afin de connaître la visibilité de chaque anti-stéréotype dans le jeu. Ces anti-stéréotypes sont à manier avec précaution. Si vous les utilisez trop, vous obtiendrez l'effet inverse.
- Le générateur d'empathie propose des situations à faire vivre aux joueurs afin de créer de l'empathie, de la compassion ou une interaction entre le joueur et la particularité de chaque PNJ. Notez l'importance du PNJ dans la case (3, 2, 1) afin de vous souvenir quelles situations sont déjà présentes ou non dans la partie.
Dans une partie improvisée avec un rythme très rapide, le MJ peut utiliser uniquement le contrôleur de diversité. Dans les autres cas, il est conseillé d'utiliser les 3 modules.
Dans tous les aspects, je suis farouchement opposé aux discriminations...
RépondreSupprimerRaciale, sociale, du genre, et autres... mais aussi opposé à la discrimination négative ET positive.
Autant je n'arrive pas à comprendre et encore moins à accepter qu'un JOUEUR OU MJ rejette "de fait" un black, une femme, une homo. Autant je rejette tout autant l'idée d'imposer des quotas de tel ou tel. Forcer l'acceptation est selon moi tout aussi néfaste que de ne pas la condamner.
Même les LGBT ont des cases dans leur nom !!!
Je rejoins ton point de vue qui me semble être : si les MJ et PJ "ouverts" ne pensent pas régulièrement à diversifier les persos pour ouvrir les horizons des joueurs et MJ plus "fermés" alors les choses n'évolueront pas.
Ton post a au moins touché une fois son objectif et je serai un plus vigilant sur mes parties à diversifier mes persos, notamment quand il s'agira de retrouver le conjoint d'un PNJ majeur. Mais je ne m'imposerai pas de quota ni ne ferai se présenter mes persos du genre "bonjour, je suis Kathelyn, je suis gay".
La sensibilisation oui, le forçage, non :)
Mais merci de partager ce point de vue, il est très important, même si nos façons de concevoir la façon de le faire divergent.
Bonjour Dark_Shape, merci pour ton commentaire.
RépondreSupprimerLe but de l'outil n'est aucunement de forcer quiconque à intégrer des quotas dans sa partie de JDR. Tu noteras d'ailleurs que j'écarte le critère quantitatif et que je ne propose aucune notion de proportion ou de quantité dans mon outil.
L'outil propose de faire un état des lieux des catégories de personnages que tu intègres dans ta partie. Il te permet ainsi de te rendre compte, à l'échelle de plusieurs parties, si tu opères ou non des discriminations dans le choix de tes personnages. Il ne porte aucun jugement : il te permet de faire un constat. Ce constat, l'utilisateur de l'outil en fait ce qu'il veut.
L'outil te propose également des solutions pour pallier aux discriminations que tu peux avoir constatées grâce au contrôleur de diversité. Ces solutions n'ont aucun caractère obligatoire. Si un utilisateur constate qu'il n'intègre jamais de personnage de couleur (par exemple), il est libre de continuer à ne pas en intégrer. Il sera en revanche obligé d'en prendre conscience et de l'assumer.
Ce que ne propose pas l'outil, c'est de présenter ses personnages du genre "bonjour, je suis Kathelyn, je suis gay". Ca, c'est du ressort du MJ et de sa capacité à donner de la profondeur à un personnage sans le réduire à une étiquette. L'outil ne prétend pas se substituer au MJ. Il prétend lui fournir une grille d'analyse et une méthode de correction facultative.
Je suis d'accord avec toi que des quotas rigides et une exagération forcée ne sont pas de bonnes solutions. Tout l'intérêt de la lutte contre la discrimination, c'est justement de ne pas réduire un homosexuel à "bonjour, je suis Kathelyn, je suis gay". Un peu comme dans la vie réelle : je m'en contrefous qu'Untel soit gay. Mais en même temps, il l'est. Nier ce qu'il est, le faire disparaître, serait une forme d'insulte.
Je pense que nos points de vue ne divergent pas tant que ça. C'est plutôt une question de vocabulaire, exacerbée par le caractère interprétatif de l'écrit. ;)
Pas de la discrimination positive ? Pas de jugement moral?
RépondreSupprimerBien sûr que si ! L'outil prétend "lui fournir une grille d'analyse et une méthode de correction facultative." Si il y a correction à apporter, c'est bien que quelque part, le MJ n'a pas une pratique "correcte". Où comment faire culpabiliser les pauvres MJ de manière insidieuse...
Personellement je joue pas mal à l'appel de Cthulhu, où pendant les années 20, les préjugés racistes et sexistes étaient monnaie courante. Nous prenons en compte cet élément de l'univers (au second degré bien sûr) et celà fait partie intégrante du roleplay. Mes joueuses adorent endosser le rôle d'une PJ "avec des couilles" et se font un plaisir de remettre ces messieurs à leur place :). Appliquer cet outil à nos parties ruinerait complètement cet aspect de notre roleplay. Le problème est le même avec pas mal d'univers, car c'est un fait, les sociétés humaines ont toujours été dominées par les hommes. Maintenant si on joue dans un univers contemporain, pourquoi pas...
Je trouve que ramener des problématiques sociétales dans le JDR n'est pas forcément idiot, mais la plupart du temps inutile, et aussi un moyen de se faire mousser en montrant à quel point on est conscient de ces problèmes, bref, qu'on est quelqun de bien. Ca a tendance à m'irriter, surtout quand on impose ca aux autres, les faisant implicitement culpabiliser. Un exemple est l'invasion récente dans différents médias des termes "joueuses" et "meneuses". D'ailleurs j'y consacre un article sur mon blog : http://quefaitesvous.fr/feminisme-en-jdr/
Bonjour Fab Lag,
RépondreSupprimerQu'est-ce qui te dérange exactement dans le fait de réfléchir à l'inclusivité dans une partie de JDR ? Tu présentes en exemple un appel de Chtulhu avec des préjugés racistes et sexistes. De deux choses l'une : soit cet univers raciste et sexiste ne se préoccupe pas d'inclusivité et il n'est pas concerné par mon article ; soit cet univers raciste et sexiste se préoccupe d'inclusivité, il désire par exemple placer des personnages afro-américains féminins en position centrale pour faire vivre aux joueurs les enjeux du racisme et du sexisme, et il est concerné par mon article. L'outil que je propose, inclut notamment un critère de qualité et un générateur d'empathie qui sont tout à fait compatibles avec un univers sexiste et raciste.
Il faut voir l'inclusivité comme la mise en valeur des minorités dans un cadre donné, plutôt que comme l'obtention d'une soupe insipide où tout le monde s'aimerait et se ferait des bisous. La question n'est pas l'univers que l'on développe, la question c'est surtout ce que l'on fait de cet univers, et nos objectifs en faisant jouer un tel univers.
Tu parles de "se faire mousser", du fait qu'on "impose ça aux autres", en les "faisant implicitement culpabiliser". Puis tu prends en exemple la féminisation des termes "joueuse" et "meneuse", que je n'applique pas. Qui se fait mousser ? Qui impose quoi que ce soit aux autres ? Me vises-tu personnellement avec ces propos ? Si culpabilisation il y a, elle ne me semble pas de mon fait.
Je me contente de proposer un outil qui répond à une problématique personnelle, la volonté d'obtenir une meilleure inclusivité dans mes parties de jeu de rôle. Cette volonté fait écho à mes valeurs personnelles mais aussi tout simplement à mon envie personnelle d'avoir des PNJ variés et un cadre de jeu riche. Je partage un outil et une méthode qui me semblent efficaces pour parvenir à cet objectif, ou au moins une bonne source de réflexion sur le sujet. Du coup, j'ai du mal à comprendre où tu veux en venir dans ton message. Critiques-tu le féminisme militant en jeu de rôle ? Critiques-tu la notion d'inclusivité ? Critiques-tu mon outil ? Me critiques-tu moi ?
Ce que je critique c'est cette bien-pensance qui nous rabâche à longueur de journée qu'il faut être attentif au respect de la parité, de la diversité, de l'orientation sexuelle, etc. C'est une chose qui a tendance à m'exaspérer. Enfin, je pense quand même qu'il faut aborder ces sujets dans l'espace public, puisqu'il y a là de vrais enjeux.
RépondreSupprimerCe qui m'embête, c'est qu'avant il me suffisait d'éteindre ma télé pour éviter d'être exposé à cette bien-pensance. Je pensais que les sites/blogs/podcasts traitant de JDR étaient épargnés, mais je constate que ces sujets viennent de plus en plus "poluer" inutilement un espace dans lequel il n'ont à priori rien à faire (selon moi).
Toi, tu te contentes de proposer un outil, tu n'imposes rien à personne, c'est vrai. Tu as le droit, et il n'y a rien de mal à ca. Mais en faisant celà, tu participes de ce mouvement général, qui moi m'exaspère (sans m'empêcher de dormir non plus !).
Voilà où je veux en venir :)